Au cours d’une discussion particulièrement riche avec Guillaume Pfister, Roch-Olivier Maistre, Président de l’autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), a partagé avec les membres et amis d’Aspen son goût pour les Arts et la littérature, le désire de liberté et leur influence sur sa carrière professionnelle.

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’Ecole nationale d’administration (1982), Roch-Olivier Maistre est administrateur de la Ville de Paris de 1982 à 1986. Il rejoint ensuite le cabinet de François Léotard, ministre de la Culture et de la Communication, en tant que conseiller (1986-1988). De 1993 à 1995 il est directeur général de la Comédie Française. En 2005, il devient président de la Cour des comptes et y reste jusqu’à 2019, lorsqu’il est nommé Président du CSA. Le 1er janvier 2022, il dévient président du collège de l’Arcom, dans la continuité de son ancien mandat au CSA.

Pour Roch-Olivier Maistre, la défense de la liberté et la culture sont autant de fils rouge. Élevé au sein d’une famille très attentive à la culture et sa transmission, le futur haut-fonctionnaire développe, très jeune, une passion pour les livres et les arts. Dès sa sortie de l’ENA, il fait de la défense du patrimoine un des moteurs de son engagement. En 1986, il rejoint le cabinet de Francois Léotard, ministre de la Culture et de la Communication, en tant que conseiller. Cette rencontre sera la première à avoir une influence décisive sur la construction de sa personnalité, ainsi que celle, plus tard, de Jacques Chirac, dont il partage le goût pour les arts et l’exotisme, ou encore Rudolf Noureev.

Pour le Président de l’Arcom, les humanités et la fréquentation des grands auteurs (Alexandre Dumas, Pascal, Proust, R. L. Stevenson) nous donnent les outils pour comprendre le présent et entretenir notre créativité. À la tête de l’Arcom, il a cherché à mettre en pratique leurs enseignements avec la promotion de la liberté, et la loi de 1986 sur la communication, comme boussoles : il s’inquiète d’ailleurs aujourd’hui de la montée des intolérances qui menacent notre démocratie.