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9/11/2020 | Belles Feuilles

Réflexions sur 40 ans au service de la France : de Delors à Sarkozy, Hollande et Macron

Jean-Pierre JOUYET

Ancien ambassadeur de France au Royaume-Uni

L’ancien Président de l’institut Aspen France, Jean-Pierre Jouyet a questionné les limites persistantes de l’administration française.

Jean-Pierre Jouyet est né le 13 février 1954. Ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (promotion « Voltaire »). Inspecteur des Finances, il est chef de bureau puis sous-directeur au service de la législation fiscale du Ministère de l’Économie et des Finances entre 1980 et 1988. En 2007, le président Nicolas Sarkozy le nomme Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes. Entre 2008 et 2012, il dirige l’Autorité des marchés financiers (AMF), puis devient Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations et président de la Banque Publique d’Investissement de 2012 à 2014. Jean-Pierre Jouyet est nommé Secrétaire général de la Présidence de la République par le président François Hollande jusqu’à 2017. Suite à cela, il est désigné pour assumer les fonctions d’Ambassadeur de France auprès du Royaume-Uni avant d’être nommé Ambassadeur Représentant permanent de la France auprès de l’OCDE.

Une administration française lente et bureaucratique

En quarante ans, la France a connu une multitude de transformations et pourtant, son administration est restée sensiblement la même, nous confie l’ancien président de l’Institut Aspen France. Le haut fonctionnaire affirme que, malgré l’effort récent de décentralisation, les liens entre l’administration locale et centrale restent fragiles, l’administration centralisée ne fait pas confiance à l’échelon local. Par ailleurs, il appelle à une plus forte coordination interministérielle, déplorant les liaisons trop distantes entre le centre et la périphérie.

Un problème structurel

Pour Jean-Pierre Jouyet, l’administration française n’a pas un problème de personnel puisque les cadres publics sont extrêmement compétents et reconnus même à l’international. La faille se trouve dans la structure interne de l’administration. En effet, selon le haut fonctionnaire, la rigidité des institutions françaises empêche le travail des cadres. Il reconnaît l’importance de réformer l’ENA, mais défend l’existence de l’institution et son rôle central dans la formation de hauts fonctionnaires de qualité en France. Il considère que la France rattrapera l’Angleterre et les Etats-Unis et que les centres de réflexions non-gouvernementaux, comme l’Institut Aspen France, auront de plus en plus de voix dans la politique française.

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