Des Hommes Qui Lisent autour de Mathias Vicherat
L’institut Aspen France a reçu Mathias Vicherat, directeur de Sciences Po, afin d’évoquer les diverses influences culturelles qui ont forgé et nourri son engagement au service de l’école de la rue Saint-Guillaume.Mathias Vicherat, né en 1978, est un haut fonctionnaire français. Après une classe préparatoire littéraire, il intègre Sciences Po. En parallèle, il obtient un DEA de science politique auprès de l’université Panthéon-Sorbonne ainsi qu’un DESS de gestion publique à l’université Paris-Dauphine. En 2000, il rejoint l’ENA (promotion Sédar- Senghor), dont sont également issus Emmanuel Macron, Sébastien Proto et Sibyle Veil. Dès ses années étudiantes, Mathias Vicherat fait preuve d’un sens fort de l’engagement. Il milite pour l’UNEF et travaille aux côtés de Jean-Luc Mélenchon. En 2017, Mathias Vicherat rejoint le Groupe SNCF où il occupe le poste de directeur général adjoint chargé du projet d’entreprise et de la communication puis Danone en 2019. En 2021, il est élu directeur de Sciences Po Paris par le conseil d’administration.
Un esprit curieux et attaché au pluralisme
Très attaché au pluralisme et à l’égalité des chances, qui font partie, selon lui de l’ADN de l’école de la rue Saint Guillaume, Mathias Vicherat a indiqué, devant les membres et invités de l’Institut, vouloir renforcer les liens avec le monde de la recherche, notamment en augmentant le nombre d’étudiants-chercheurs. Mathias Vicherat a, ensuite, abordé la question suivante : comment la lecture permet-elle de renforcer l’esprit critique et de lutter contre la tyrannie du zapping et de l’immédiateté? Mais également, comment les écrivains, et les créateurs au sens large, nous donnent des outils pour « transformer nos convictions en capacités d’action » ?
Inspirations littéraires : de Proust, à la bande-dessinée
Parmi les auteurs, les genres, et les ouvrages, qui ont nourri son imaginaire et façonné son engagement, on trouve : les œuvres de Bruno Latour et de Barbara Cassin, « Les Mains du Miracle » de Joseph Kessel, les BDs de Jean-Marc Rochette ou encore « Un coup de hache dans la tête », de Raphaël Gaillard.