La géopolitique de l’art contemporain

 

 

Le 24 septembre, l’Institut Aspen France a eu le plaisir d’accueillir Nathalie Obadia, galeriste internationalement reconnue, pour une réunion Femmes d’Aspen autour de la thématique suivante: « La géopolitique de l’art contemporain ».

Plusieurs points clés ont été soulignés:

🎨 L’art contemporain s’affirme comme un outil de soft power. Après le règne du trio États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, de nouveaux acteurs s’imposent sur la scène internationale : Chine, Corée du Sud, Turquie, et les pays du Golfe .

⚖️ Ces dynamiques s’accompagnent parfois de tensions entre contraintes politiques et liberté d’expression.

🖼️ La magie de l’écosystème artistique réside dans le rôle central des curateurs. À travers leur storytelling, ils façonnent la perception intellectuelle et le rayonnement des artistes.

🇫🇷 La scène artistique française s’affirme. Paris dispose d’une place de hub incontournable pour l’art contemporain, avec son unique offre de musées et expositions, la présence de galeristes reconnus, le soutien d’un mécénat actif et l’intérêt de collectionneurs étrangers.

📌 À ne pas manquer : l’exposition « Trafic d’influence » au Palais de Tokyo dès le 22 octobre, sous la commissaire Naomi Beckwith, explorant l’influence de la French Theory aux États-Unis dans les post colonial studies.

Sur la base de ces réflexions, Anne-Gabrielle Heilbronner, Présidente de l’Institut Aspen France, a évoqué ces mots de Bertolt Brecht : « L’art n’est pas un miroir pour refléter le monde, mais un marteau pour le forger. »

🙏 Merci à McCourt et sa CEO Shéhérazade Semsar de Boisséson pour leur soutien !