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Investissements internationaux: quel paysage pour demain?

Pascal CAGNI

Dirigeant d’entreprise français

 

Malgré une reprise de l’activité mondiale depuis le pic de Covid 19, les interrogations des investisseurs quant à la poursuite de la mondialisation, de l’approfondissement des chaines de valeurs persistent. Dans ce contexte, Pascal Cagni nous oriente sur les perspectives à venir en termes d’investissement internationaux

Pascal Cagni est diplômé de Sciences Po Paris en 1984 en section service public. Il a également obtenu en 1986 un MBA de l’École des hautes études commerciales de Paris (HEC). Dès 1986, il intègre Booz Allen & Hamilton comme Consultant en stratégie. En 2000, il est recruté par Apple au poste de Vice- Président et Directeur général d’Apple Europe, Moyen-Orient, Inde et Afrique (EMEIA). En 2014, Pascal Cagni co-fonde C4 Ventures, un fonds d’investissement en capital-risque.En 2017, il est nommé Président du Conseil d’administration de Business France et Ambassadeur délégué aux investissements internationaux. À ce poste, il participe à la préparation du Sommet Choose France lancé en 2018 par le Président de la République Emmanuel Macron.

“France Bashing”: une vision pessimiste injustifée?

En sortie de crise sanitaire mondiale, la France se positionne comme une nation forte dans l’économie mondiale. En effet, 2022 constitue une année record pour les investissements internationaux en France, avec 1 725 décisions d’investissements recensées, en hausse de 7% par rapport à 2021. La France est aujourd’hui le pays le plus attractif d’Europe pour la troisième année consécutive et compte bien y rester via les sommets Choose France qui ambitionnent de dynamiser le pays en redorant l’image de la France auprès des investisseurs étrangers via des allègements fiscaux et la promotion de la French Touch.  Ces sommets visent également à dynamiser les pôles industriels et le monde du travail. La France compte également se positionner comme fer de lance de l’économie décarbonée. 

La fin de la mondialisation heureuse

La mondialisation heureuse est de plus en plus contestée tout comme les bénéfices de l’hyper-mondialisation avec une augmentation par deux du prix du fret conteneur. Il faut donc repenser les chaînes de production et d’approvisionnement. La surdépendance dans les matières premières chinoises est un exemple majeur de ces risques liés à la mondialisation. Ainsi le Friendshoring devient la nouvelle alternative de la mondialisation après la délocalisation et la relocalisation. Cette vision donne aux projets greenfield un rôle clé à saisir en France pour augmenter l’attractivité nationale.

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