Dans Démocraties contre Empires autoritaires, Nicolas Baverez met en évidence les différentes menaces qui guettent les démocraties occidentales et décrit la montée en puissance des régimes autoritaires depuis quelques années. 

Né en 1961 à Lyon, il est docteur en histoire et agrégé de sciences sociales. Entre 1993 et 1995, il a été membre du cabinet de Philippe Séguin, alors Président de l’Assemblée nationale, en charge des problèmes économiques et sociaux. Économiste et historien, Nicolas Baverez est éditorialiste pour l’hebdomadaire Le Point et le quotidien Le Figaro. Il intervient aussi régulièrement au Club de l’économie sur TF1 et sur France Culture. Par ailleurs, il est membre du Comité de direction de la revue Commentaire et du Comité directeur de l’Institut Montaigne. Depuis plus de quinze ans, Nicolas Baverez alerte les dirigeants politiques sur les grands défis que les États doivent relever dans la course à la mondialisation, à travers plusieurs essais. 

Dans Démocraties contre Empires autoritaires, Nicolas Baverez revient, en profondeur, sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février dernier. Selon lui, cette “agression” témoigne d’un hiatus de plus en plus aggravé entre les régimes autoritaires et les démocraties. En effet, la Chine et la Russie notamment, cherchent à renforcer leur pouvoir en exploitant les faiblesses de l’Occident. Pour l’Occident, il s’agit de reconnaître ces régimes pour ce qu’ils sont et de reconstruire notre souveraineté, notamment sur le plan européen. Cette reconquête passera nécessairement par un retour aux fondamentaux de notre histoire démocratique. L’idéal de la liberté politique continue, malgré tout, à mobiliser les sociétés civiles : il est urgent de recapitaliser sur cette aspiration universelle. 

Ce récit offre une perspective éclairante sur les enjeux cruciaux qui façonnent le monde aujourd’hui et les choix auxquels les démocraties sont confrontées pour préserver leurs valeurs et leur influence face aux empires autoritaires en expansion. Il est urgent de “sortir du déni face à l’internationale des hommes forts” et de démontrer la valeur universelle des valeurs démocratiques occidentales.