Dans « Voulons-nous (sérieusement) changer le monde ? » publié aux éditions Mame, Bertrand Badré souligne l’urgence d’une réforme de la finance.

Bertrand Badré à étudié à l’ENA, Sciences Po, La Sorbonne ainsi qu’à HEC. Il débute sa carrière à Paris en tant qu’inspecteur, puis sous-directeur du service d’audit du ministère des Finances. Il siège actuellement au conseil d’administration de Wealth Simple, une Fintech canadienne en gestion d’actifs et au conseil consultatif de la Banque internationale de l’eau. Il est coprésident du Global Future Council du Forum économique mondial sur la gouvernance internationale, la coopération public-privé et le développement durable. En 2013, il devient directeur général de la Banque mondiale et directeur financier du Groupe de la Banque mondiale. Bertrand Badré est PDG et Fondateur de Blue like an Orange Sustainable Capital.

Dans “Voulons-nous (sérieusement) changer le monde?” (Mame, 2020), Bertrand Badré livre une réflexion sur le capitalisme, marqué par le triomphe de la pensée de Milton Friedman pour qui le but de l’entreprise est de générer du profit. Cette vision du monde de la finance arrive à une fin de cycle selon Bertrand Badré. Il met en exergue l’urgence d’une réforme de la finance afin d’éviter une crise des marchés.

Le capitalisme des années 80 est remis en cause par la fin du leadership anglo-saxon et l’émergence des contre-modèles affirme Bertrand Badré. Pour lui, le capitalisme est source d’une montée des inégalités dans de nombreux pays et de l’apparition de mouvements populistes. Il affirme que le capitalisme d’aujourd’hui est biaisé par un “court-termisme” congénital qui encourage des attitudes prédatrices envers les éco-systèmes.