L’Institut Aspen France a reçu le président de l’International Fund for Agricultural Development (IFAD), Alvaro Lario, pour une discussion éclairante autour des enjeux liés à la sécurité alimentaire.

Alvaro Lario a obtenu un master de recherche en économie à la London Business School et un master en finance à l’université de Princeton. Il est titulaire d’un doctorat en économie financière de l’université Complutense de Madrid. Avant de rejoindre le FIDA début 2018, il était Treasury Capital Markets Lead et Principal Portfolio Officer à la Société financière internationale où il s’est concentré sur le développement des marchés de capitaux locaux et les investissements dans les marchés émergents. Alvaro Lario est président du Fonds international de développement agricole (FIDA). Leader du financement du développement international, il a plus de 20 ans d’expérience dans le monde universitaire et la gestion d’actifs du secteur privé.

Alvaro Lario a commencé par faire part aux membres de l’Institut Aspen du défi alimentaire majeur à l’horizon : subvenir aux besoins quotidiens des populations locales tout en mettant en œuvre des initiatives de long terme afin d’éviter que l’insécurité alimentaire ne cause la prochaine pandémie mondiale.

Selon le président du Fonds international de développement agricole, trois solutions s’offrent à nous relever ce défi. D’abord, il faut accorder davantage d’importance aux partenariats public-privé et les développer. Ensuite, il est capital de prendre en compte la dimension plurielle de la sécurité alimentaire, c’est-à-dire ses causes climatiques, énergétiques, sécuritaires, etc. Enfin, il est nécessaire d’adapter les institutions compétentes aux nouveaux cadres de coopération, notamment en se rapprochant des communautés locales. 

Comment éviter que l’insécurité alimentaire ne devienne la prochaine pandémie mondiale? Comment le FIDA contribue-t-il à aider les communautés locales à répondre à leurs besoins urgents tout en mettant en place des systèmes alimentaires durables à long terme? Comment pouvons-nous exploiter les investissements du secteur privé pour renforcer la résilience des communautés rurales qui sont les plus touchées par les chocs mondiaux ?