Dans « La crise de l’abondance », François-Xavier Oliveau aborde le paradoxe de l’abondance qui caractérise notre société contemporaine, où la production et la consommation de biens matériels sont devenues une fin en soi, au détriment de l’environnement et du bien-être des individus.

François-Xavier Oliveau est diplômé de Sciences Po Paris et titulaire d’un MBA de la Harvard Business School. Il possède une large expérience dans de multiples secteurs liés à la transition environnementale, notamment les automatismes des bâtiments, l’éclairage LED, la conversion d’énergie, les piles à combustible, les gaz industriels, les matières organiques et le recyclage. François-Xavier Oliveau a rejoint Initiative & Finance en mai 2020 pour accompagner la transformation opérationnelle et environnementale des entreprises du portefeuille. Auparavant, au sein du « Portfolio Performance Group » de PAI Partners qu’il avait rejoint en 2015, il a accompagné l’amélioration de la performance des participations, en mettant notamment en place l’initiative digitale de PAI.

Lors de la discussion avec les membres d’Aspen, François-Xavier Oliveau a souligné que l’abondance matérielle est devenue une norme dans nos sociétés modernes, avec une production et une consommation toujours croissantes de biens et services, qui ont conduit à un épuisement des ressources naturelles et à une dégradation de l’environnement. François-Xavier s’interroge sur les causes de cette crise de l’abondance, en mettant en lumière le rôle des industries et des politiques économiques qui ont encouragé une croissance sans limites, ainsi que la responsabilité individuelle des consommateurs qui ont adopté des modes de vie axés sur la surconsommation.

Il souligne également les conséquences sociales et psychologiques de cette crise de l’abondance, notamment la perte de sens et de valeurs collectives, la montée de l’individualisme et de l’anxiété, ainsi que la dégradation des relations interpersonnelles. Il propose des solutions pour sortir de cette crise de l’abondance, en prônant une transition vers une économie plus durable et équitable, qui respecte les limites écologiques de la planète et qui favorise le bien-être des individus plutôt que la croissance matérielle. Il préconise notamment de promouvoir l’économie circulaire, la sobriété énergétique, la relocalisation des activités économiques et la mise en place d’un revenu universel pour garantir une redistribution plus juste des richesses.

Comment réduire sa consommation dans un monde de surconsommation?