Michael SHELLENBERGER

Dans Apocalypse Never, Michael Shallenberger accuse les défenseurs du climat d’induire le public en erreur et défend le nucléaire.

Michael Shallenberger, né en 1971, a obtenu son bachelor en “Peace and Global Studies” de collège Earlham en 1993 et un master en anthropologie de l’université de Californie en 1996. Il débute sa carrière en 1993 en travaillant pour l’ONG progressiste Global Exchange où il rédige plusieurs articles. Puis il crée une organisation de relations publiques, Communication Works, qui mène des campagnes de communication sur des sujets environnementaux et humanitaires. En 2007, il crée un laboratoire de recherche environnemental américain, le Breakthrough Institute. En 2015, il signe avec ses collègues un manifeste écomoderniste.  Engagé, il milite contre la fermeture des centrales nucléaires aux Etats-Unis et publie de nombreux articles sur les actions de défenses de celles-ci.

Lors de la discussion avec les membres d’Aspen, Michael Shallenberger décrit comment il a progressivement changé d’avis sur l’utilisation de l’énergie nucléaire et comment la mentalité et les approches de nombreux écologistes sont, selon lui, “contre-productives pour la planète”. Il affirme que les positions antinucléaires ne sont pas fondées sur des faits mais sur une idéologie et que la meilleure solution pour lutter contre le changement climatique est de généraliser l’utilisation de l’énergie nucléaire et de décarboner l’électricité. Il revient sur la gestion de l’énergie nucléaire en France qui est “un exemple parfait de l’impact positif de l’énergie nucléaire sur les émissions de carbone d’un pays”.

Michael Shellenberger souligne que la France est bien placée pour lutter contre le changement climatique. L’activiste affirme que la France ne devrait pas hésiter à jouer un rôle de leader et à faire valoir les avantages de l’énergie nucléaire. 

Le nucléaire est-il une solution pour le climat? Comment faire face aux risques d’accidents nucléaires? 

Réchauffement climatique : le nucléaire appelé à s’adapter au manque d’eau (Le Monde) 

« Notre pays semble être dans une forme de déni des difficultés de la filière nucléaire » (Le Monde)