Entrepreneuse sociale, Jean a co-fondé et dirige Konexio, une association et organisme de formation qui promeut l’inclusion socioprofessionnelle des populations vulnérables, particulièrement les réfugiés et les jeunes sans emploi, en offrant une formation de qualité en compétences numériques. Arrivée aux États-Unis à l’âge de 5 ans, elle observe de près en grandissant les difficultés auxquelles font face certains immigrés. Devenue adulte, elle se passionne pour la défense des problématiques sociales, les disparités en matière de santé, les opportunités économiques et la représentation des stéréotypes dans les médias.
Qu’avez vous appris grâce au programme Young Leaders Engagés d’Aspen ?
Ce qui m’a le plus marqué lors de ce séminaire, c’est la grande diversité des participants. Nous étions issus de milieux professionnels et culturels très différents, ce qui fait qu’il y avait autant d’angles que de personnes pour les sujets abordés. La notion d’universel, qui était le fil rouge de cette édition, prenait ici tout son sens. J’ai d’ailleurs gardé contact avec mes camarades de promotion et, avec certains, cette rencontre a été à l’origine de projets communs.
Quelles sont vos actions aujourd’hui ?
Nous vivons dans un monde globalisé ultra-connecté. Pourtant, une grande partie de la population demeure exclue de ce monde numérique. Il y a 6 ans, j’ai co-fondé Konexio avec l’ambition de combattre ce phénomène grâce à l’apprentissage et la solidarité. Nous accompagnons, avec l’aide de nos partenaires, près de 2 000 apprenants chaque année, un peu partout en France, pour combler la fracture numérique.
Quelles sont les valeurs d’Aspen qui vous sont chères ?
Deux valeurs, structurantes dans mon parcours personnel, me parlent tout particulièrement. L’audace, un trait commun à tous les YLE de ma promotion et l’inclusion, qui est également au cœur de mon engagement au quotidien.
